LIEU SACRE POUR RENCONTRE DU HASARD

Après ce qui s’était passé avec son père, elle s’était un peu enfermée dans sa chambre en sortant seulement pour un bon bain en compagnie de Fulvie avec qui elle s’est confiée de ses secrets les plus intimes. Ca lui avait fait un bien fou de discuter de toutes leurs douleurs communes à cause des pires choses de la vie.
Aujourd’hui, Octavie lui a conseillée d’aller se détendre dans la salle aux délices, les personnes qui l’entouraient allait faire ce qu’il fallait pour remettre ses émotions au fond d’elle et surtout lui faire passer un bon moment de détente. Les hommes là-bas ne cherchent qu’à s’envoyer toutes les esclaves qui passent pour s’occuper d’eux, Julia elle, ne cherche qu’un peu de détente et douceur sans arrière pensée érotique.
Elle se rend donc dans la salle des délices où des esclaves avaient préparé sous demande d’Octavie un bain très parfumé avec des huiles. Dans les esclaves il y avait des femmes et des hommes, Julia n’était pas du genre à faire la grande maitresse, les esclaves étaient traités avec respect avec elle, on lui retire sa robe et lui détache les cheveux avant de la glisser dans le grand bassin d’huiles essentielles. Il n’était pas très profond donc elle avait de l’eau jusqu'aux seins les laissant à l’air libre légèrement.
Deux esclaves se glissèrent près du bassin d’huile, l’homme s’assit sur le bord et prend la princesse dos à lui, entre ses jambes, il décale les cheveux de la princesse pour passer ses mains dans son dos prodiguant un massage avec l’eau huilée du bassin mouillant ses mains alors que les femmes, au nombre de deux, elles, se mettent devant Julia et lui prennent chacune une main et massèrent aussi tout en douceur chaque articulation. Elle leur parlait aussi, c’étais un peu ses confidents.
Plus loin dans la salle, il y avait des Hommes de pouvoir entrain de se faire « masser » par des esclaves, à vrai dire ils étaient entrain se de faire pompé généreusement par les esclaves alors que d’autre eux prodiguaient des plaisirs à leurs esclaves, si on peut dire on les prenant généreusement par derrière, d’autre contre le mur, d’autre hommes étaient allongés, entrain de se faire masser simplement, sans aucune arrière pensées. Il y avait des femmes aussi qui se faisant leur esclaves. Mais tout cela dans une grande volupté, aucune brutalité. Ce n’est pas un bordel ici. C’est une salle aux délices, délices de la vie et des sens.

Elle ferme les yeux en penchant sa tête en avant pour donner un accès à sa nuque qui était vraiment tendue. L’esclave insiste là où les nerfs de la jeune femme sont très tendus avec les évènements passés. Elle reprend un second souffle de bien être sous les massages d’huiles, ca a toujours eut le don de lui retirer toutes pressions causées ses nerfs. Seuls les légers gémissements lointain peuplaient le silence de la scène, elle entend une voix et ouvre alors les yeux, un léger rire échappe de ses lèvres.
« _ Ne soyez pas désolé voyons. Oh, non je n’ai pas vu votre mère elle a du passer devant cette salle pour se rendre chez mon père. Retirez vos mains Gaius, il ne faut pas être gêné, il n’y a rien de plus naturel que ce que vous voyez. »
Elle lui trouvait un grand charme d’être aussi enfant, elle ne parlait pas seulement du faite qu’il y avait des choses intimes d’elle qui étaient visible mais aussi des ébats au fond de la salle, elle s’était adressée à lui avec une grande douceur, comme elle fait bien souvent, rare quand elle n’est pas douce avec quelqu’un.

 

Elle sourit et repousse doucement les esclaves en les remerciant très gracieusement, chose qu’un maitre ou très peu fond, remercier un esclave pour ceux ca se fait pas mais pour Julia et les maitres comme elle trouve qu’ils ont besoin de respect et donc dire merci est un signe de respect. Elle se lève avec l’aide des esclaves qui la sèchent d’un grand drap pour retirer les huiles de sa peau et elle enfile sa robe à nouveau avant de s’approcher de lui. Elle lui relève le visage.
« _ Venez, allons dans les salles privées de la pièce, nous y seront plus tranquille, et loin des autres, je vois bien votre gène. Enfin si vous le voulez bien sur. »

Elle s’installe sur le fauteuil en s’asseyant un peu de travers, les jambes sous ses fesses, assise sur ses chevilles à vrai dire. Elle rattache pendant ses propos ses longs cheveux blonds afin de ne pas être gênée pour lui parler. Elle avait essayé d’oublier l’histoire avec son père, elle espérait ne pas tomber sur son père car il allait surement demander des comptes au jeune garçon. Elle sourit.
« _ J’ai 15ans mon cher Gaius. Et vous ? Antoine ne m’a pas vraiment parler en détail de sa famille autre que Fulvie et leur petit garçon. »

Elle échappe un petit rire quand il se confie un peu sur leur enfance, c’était quelque chose qui avait le don de l’attendrir grandement, la fraternité, elle en a toujours rêvé mais jamais ses rêves n’avaient été réalisés. Elle pose son coude sur l’accoudoir et pose sa tête sur sa main pour mieux l’écouter, le regardant de ses très grands yeux bleus. Elle sourit quand il annonce son âge.
« _ Oh vous devez être le dernier des trois il me semble. Vous savez, Antoine c’est Antoine, vous le connaissez bien je pense malgré les années d’absence. Antoine oui a accompli de grande chose et Rome lui en sera éternellement reconnaissant. Je suis sur que vous avez le talent de votre frère. »

Elle l’écoute bien gentiment, souriant à des moments tout doucement, ce qu’elle rêverait d’avoir des frères et sœurs, malheureusement, elle sait que ce ne sera jamais possible, sa belle-mère étant stérile, appart si son père se met à faire des enfants à l’une de ses nombreuses maitresses, elle aurait peut-être cette chance mais elle n’a pas beaucoup d’espoir la dessus, César fait très attention pour ne pas faire d’enfant à ses maitresses. Il sait combien ca blesserai son épouse Calpurnia malgré ses sentiments pour elle.
« _ Je peux vous garantir que le présent s’est racheté car vous êtes d’une grande beauté Gaius, tout comme vos frères. Cesser de penser au passé, moi aussi j’ai vécu des choses pas très réjouissantes dans mon enfance mais je me bats, constamment, je sais que vous êtes capable d’être fort, il suffit que vous osiez les choses et ca, c’est possible, avec le temps. »

« _ Et bien, à vrai dire, je n’y fait pas énormément attention, mon père a essayé de me marier plusieurs fois mais pour l’instant, après mon passé, le mariage est une torture pour mon cœur, rien que repenser au faite que j’ai failli être l’épouse d’un monstre, me dégoute à vie du mariage, c’est la raison pour laquelle, les hommes, j’essaye de m’en éloigner, c’est pour ca aussi que les femmes son le plus présent auprès de moi, je sais qu’elles, elles me feront jamais le moindre mal. »
Elle soupire doucement, elle sent bien quelque chose de commun entre elle et lui, c’est ce qui la fit lui adresser un petit sourire en se redressant, non, elle ne va pas tout déballer ici, ce serait bien trop dur, surtout qu’elle ne le connait pas, outre de vue et par les propos d’Antoine. Elle échappe un sourire.
« _ Mon père attend un héritier, et sait que cela n’arrivera jamais, c’est la raison pour laquelle il me brusque moi, à épouser un homme de haut rang ou de la noblesse afin d’avoir un héritier digne de César, mais je crois que jamais je ne lui en donnerai un. »

« _ Pullo, c’est un cas appart, il est là depuis que je suis né, il a grandit avec moi, lui je lui fais une entière confiance. Et certes les femmes sont l’égard de l’homme mais elle garde un cœur, et aucune femme n’a ce qu’il faut pour déshonorer une femme et toute sa famille. »
En effet, aux dernières nouvelles, les femmes n’ont jamais violé quelqu’un d’autre, et surtout pas une autre femme et surtout pas Julia, personne n’osait vraiment lui faire du mal, c’est la raison pour laquelle, un peu, que César est encore vivant, ils n’aimeraient pas briser le cœur de la jeune princesse. Julia tourne la tête pour regarder cet homme.
« _ Qu’il prenne Octave, il est de notre sang, Atia est la nièce de mon père, donc de sang commun, alors il est autant un Julii qu’un héritier sortit de mes entrailles. »

« _ C’est dur de penser ca quand on a prié durant des jours entiers que l’enfer s’arrête et de mourir pour ne plus sentir ses douleurs insupportables. C’est dur d’oublier qu’un homme a brisé votre vie, vos rêves de petite fille. C’est impossible d’approcher un homme quand une phobie quasiment est présente appart des exceptions. »
Sur ce, elle baisse la tête, elle aimerait bien tourner la page mais c’était impossible dès qu’elle approchait d’un homme en qui elle n’a pas une entière confiance, elle tremble, Gaius ne le voyait pas mais à cet instant, elle grelotait de partout, ca se voyait sur ses mains mais elles les cachaient dans sa robe. Elle ne redresse pas la tête.
« _ Je lui parlerais, dès que je le vois de nouveau. »

« _ Pour l’instant, cela est au dessus de mes forces, les images me reviennent constamment mais promettez moi de ne jamais en parler à qui que ce soit, même Antoine car il risque d’en parler à mon père et il sera honteux d’avoir une fille comme moi. »
Pour elle, s’être fait violée, séquestrée, déshonorée, elle et toute la tribu des Julii, c’était très mal de sa part à elle, qu’elle devait avoir honte de cela. Bref, elle hoche la tête à sa demande, elle se lève et le suit jusqu’aux jardins où ils marchèrent, silencieusement pour l’instant. Jusqu’au moment où une esclave arrive en courant, paniquée.

Je n'en parlerais pas Julia, vous pouvez avoir confiance en moi. Je suis quelqu'un de sérieux et je n'irais pas vous trahir je sais combien ces dure de ne pas vouloir décevoir sa famille. Il y a des choses que je n'ai point dit à ma mère et qui sont très..deshonorant..
Gaius suivit la jeune fille dans les jardins, il fesait beau et chaud. Un temps magnifique, il vit une esclave arrivé en panique.
Esclave : LUlanda est tombé parterre, elle ne répond pas a nos appelle, mademoiselle venez vite.

Elle le remercie avec un tendre sourire et un doux regard puis elle le suit jusqu’au moment où arrive l’esclave, elle prend les bras de l’esclave tout doucement, elle lui annonce toute paniquée que sa maitresse est tombée et qu’elle ne répondait plus, elle craint tout de suite un problème à la nuque ou à la colonne vertébrale. Elle attrape le bras de Gaius et l’attire avec elle, par pur réflex. Elle s’accroupit au chevet de la maitresse et tâtonne un peu en posant des questions.
« _ Comment est-ce que ca s’est passée ? Comment elle-t-elle tombée ? L’avez-vous bougée ? »

Nous marchions, elle nous dictait nos tâches à réaliser et elle ne s'est pas senti bien et elle ces évanoui.Elle ne nous répondais plus.
Les esclaves et beaucoup de monde connaissait le fameux don de la jeune princesse et la jeune esclave avait pensé que la jeune fille pouvait sauvé leur maitresse.
Elle était très affaibli ces derniers temps, elle se reposé beaucoup nous ne comprenons pas, elle n'a pas souhaité voir de médecin.
Gaius restait à l'écart et laissé la princesse faire, il n'avait jamais été confronté au malaise d'une femme donc il préférait ne rien dire.Il ne connaissait pas le don de la princesse.

Julia écoute les propos de la jeune esclave tout en tâtonnant la nuque de la jeune maitresse, elle sentait qu’il n’y avait pas de problème cervical, donc elle se dit qu’elle pourrait faire quelque chose. Elle se redresse et regarde alors l’esclave.
« _ Menez la dans ses appartements, je reviens dans l’immédiat avec ce qu’il faut. Gaius, pouvez vous aider cette toute jeune demoiselle à porter sa maitresse dans ses appartements, je reviens dans quelques minutes. »

Julia se dépêche pour aller dans ses appartements, elle prit une sorte de pot de chambre mais dedans il y avait seulement des huiles essentielles qui sont des huiles de plantes médicinales, elle s’y connait bien en fleur, elle tenait cela de sa mère génétique et le faite d’utiliser son don c’était de sa « seconde mère ». Elle revint donc, avec un petit ustensile planqué dans sa robe pour plus tard. Elle allume d’abord des bougies et pose avec ses doigts des points d’huiles sur plusieurs parties corps tout en récitant des prières au nom des dieux.