Sécurité de la jeune Julia [ JULIA ]

Elle a même supplié Antoine ca fameux jour de ne rien révélé à personne et surtout à son père mais malgré ca, tout le monde l’avait comprit rien qu’aux petits regards qu’elles se lancent, entre elle ce n’est pas de l’amour, ce n’est pas juste du sexe c’est simplement des moments de tendresses charnelles. Elle cache un petit secret dont elle s’est promis de ne jamais le révéler, et surtout pas à son père malgré que le mal ne soit plus de ce monde, elle préférait, c’était sinon trop honteux pour elle. Elle sourit doucement à ses propos.
« _ Ce sera un honneur de les rencontrer Antoine. Mais je devrais rapidement me changer, je me sens pas très présentable pour vos frères. Je dois me montrer digne de mon père.»

Elle remonte alors dans ses appartements où ses dames de compagnie la déshabillèrent pour lui enfiler une tout autre robe, elle fut recoiffée et remaquillée comme une vraie princesse, elle change de « couronne », c’est donc belle comme un cœur avec sa robe blanche et marron qu’elle descendit les magnifiques escaliers du palais pour aller rejoindre son « ami » Antoine. Elle sourit en le voyant habillé ainsi.
« _ Allons accueillir vos charmants fraternels Antoine.»

Spoiler:

Elle reprit son bras toute souriante et avait suivit le jeune légionnaire, quand il s’approche de sa famille, elle préfère rester en retrait, histoire de ne pas briser ses retrouvailles, elle gardait ses mains jointes devant elle. Elle restait silencieuse, presque invisible, et à vrai dire la discussion avec Antoine était toujours en elle, par rapport à leur lien de parenté d’après ce qu’elle avait comprit. C’est donc avec un silence religieux qu’elle reste en haut des marches, c’était la première fois qu’elle voyait ses gens, à sa connaissance.

Julia eut quand même un petit sourire aux baisers sur sa main des deux hommes, c’est fou comme ils ressemblaient vraiment à Antoine, la famille se faisait bien voir entre eux. Mais quand se fut la mère qui approche, elle ne put se retenir de se mordre doucement la lèvre. Elle fut quand même surprise de l’étreinte, elle en prit quelques couleurs sur le coup. Elle lève les yeux vers la mère d’Antoine et ses frères, puis s’exprime d’une très petite voix.
« _ Bonjour madame, messieurs... Je suis honorer de faire à présent votre connaissance. »

Julia échappe un petit rire quand le frère avoue qu’Antoine leur a tellement parlé d’elle, elle était vraiment amusée, elle n’avait pu se retenir à regarder Antoine très amusée, surtout en voyant combien il réagissait au quart de tour pour mettre les idées de son frère en place. Elle pose sa main sur ses lèvres pour rire et répondit amusée.
« _ Et bien, je suis honorée d’avoir été un grand sujet de discussion. »
Elle sourit et suivit alors la petite troupe, elle sait très bien que sa nourrice à elle, était celle aussi des enfants d’Antoine, et elle en était heureuse, car a vrai dire, Octavie lui manquait depuis hier soir. Octavie était dans ses appartements entrain de s’occuper des enfants.

Elle s’assit bien gentiment et les écoute, elle n’est pas très bavarde quand elle est avec des gens qu’elle ne connait pas des masses, même avec Antoine elle n’avait pas d’immense conversation avec lui. Elle se pose dignement sur un siège et les écoute, étant très gênée à des moments. Enfin Octavie arrive avec l’enfant d’Antoine, le visage de Julia s’illumina et un grand sourire tout doux se forme sur ses lèvres et ses yeux se mirent à pétillés, elle aimait vraiment beaucoup la jeune Octavie, mais pas au point que ce soit un grand amour. C’est juste une immense amitié et complicité avec quelques suppléments.
« _ Octavie, nous feriez vous l’honneur de vous joindre à nous ? Bien-sur si vous n’y voyez pas d’inconvénient. »

Julia adresse un grand sourire à Octavie, rien que dans se sourire, on voyait la relation très forte des deux femmes, certes pas amoureuse mais très amicale. La mère d’Antoine n’y manque pas de le remarquer. Julia regarde à nouveau le petit monde devant elle et Octavie demande tout doucement, presque timidement.
O : « _ Grande Julia, combien de temps ferez nous honneur de votre présence à Rome ? »
Julia sourit à la question de son amie et fixe la grande Julia montrant son intérêt aussi pour la réponse que lui donnera celle-ci, surtout que d’après ce qu’elle avait comprit, elle était de la famille de son père.

Julia sentit bien la gêne de son ami sur le faite qu’elle reste plusieurs jours pour profiter des enfants et de sa femme. Ne savant pas bien les relations entre la femme et la belle mère, elle coté belle mère elle s’y connait ayant une belle mère elle-même. Elle décide de changer un peu les sujets de conversations et demande très gentiment et aimablement.
« _ Pouvons nous vous offrir quelques rafraichissements en ce bel après-midi grande Julia ? »

Elle sourit et hoche alors la tête aux propos de la grande Julia. Elle s’empare du verre et le porte alors à ses lèvres une fois que ce fut remplit, elle reste silencieuse de longues secondes, cherchant les saveurs avant de sourire en entendant les propos de ses amis.
« _ Je confirme, c’est d’un goût exquis, merci grande Julia de nous faire découvrir cette douce saveur. C’est un véritable bonheur. »
Elle sourit à nouveau avant de finir d’une longue traite son verre avant de le poser sur la petite table à ses cotés et s’essuie délicatement les lèvres avant qu’un esclave de César entre dans les locaux.
E : « _ Le puissant César m’ordonne de venir chercher la jeune Julia, vous devez sortir immédiatement, votre père vous attends, il a des choses importantes à vous confier. »
Julia fut étonnée, elle regarde les gens autour d’elle, n’osant pas trop à vrai dire car c’était à ses yeux, immoral d’abandonner ses invités.

Elle leur adresse un petit sourire mais vit très bien le regard d’Antoine donc en se levant, elle n’hésite pas à regarder Antoine et à lui parler gentiment.
« _ Antoine ? Pourriez vous m’accompagnez auprès de mon père, je ne suis pas rassurée d’y aller seule, non par peur de mon père mais jamais il n’a ordonné à me voir de toute urgence, venez avec moi Antoine. Je vous en serais éternellement reconnaissante. »
Elle se mord doucement la lèvre, de peur que la mère réagisse mal au faite qu’elle embarque ainsi son fils.

Elle salua généreusement la famille, ainsi qu’Octavie, lui glissant au passage à l’oreille de venir la rejoindre le soir même dans ses appartements, comme bien des soirs, Octavie sourit en hochant discrètement la tête à la demande et Julia se retire avec Antoine, elle était soucieuse, très inquiète, être convoquée ainsi par son père très mauvais présage. Elle se confie à Antoine.
« _ J’ai peur Antoine... La dernière fois qui m’a fait convoquer, c’est pour m’annoncer son départ à la guerre contre...Pompée. Quand il me convoque ainsi, c’est qu’il y a de mauvais augures dans l’air, ou alors, il a décidé d’essayer de me marier...une nouvelle fois. »
Antoine put sentir que Pompée eut énormément de mal à sortir, si seulement il savait la vérité, le faite d’avoir parlé de mariage lui donne la chair de poule pour la même raison que pour Pompée. Cet homme était issus de ses pires cauchemars et cela même une fois mort et décapité ainsi que brûlé.

Elle croise alors les bras comme si elle avait froid mais ce n’était pas le cas, elle avait juste la chair de poule rien qu’au souvenir de ce monstre qui a failli être son époux. Elle baisse la tête en continuant de marcher, les appartements de César était de l’autre coté de l’étage et sachez qu’il est très vaste cet étage. Elle regarde à nouveau Antoine pour lui répondre.
« _ J’ai des doutes là-dessus, les bonnes nouvelles, il vient me les dire lui-même, en privé, sans jamais envoyer un de ses esclaves. Ce n’est pas normal tout cela, y a-t-il des projets de guerres pour Rome ? »

Julia fit un petite signe de tête à son père comme elle le fait toujours, sans pour autant manquer de respect au contraire, elle sentit tout de suite une tension, entre son père et Antoine, elle préfère ne rien dire la dessus et regarde son père, sourcillant afin qu’il parle enfin.
J : « _ Julia ma fille, je vous ai convoqué car tout d’abord nous partirons dans les jours à venir à Alexandrie, mais ca vous n’en avez que faire ma tendre fille. C’est surtout pour vous dire qu’à mon retour vous serez mariée à Cicéron, que vous le vouliez ou non ! »
« _ Quoi ? Mais c’est insensé père ! »
J : « _ Cessez de dire des bêtises mon enfant, vous avez 15ans, il est temps de vous marier et de me donner une descendance, l’avenir de Rome en dépend »
« _ Non ! Je ne me marierai pas, que vous le vouliez au non, je préfère me tuer toute seule plutôt que de laisser cet hypocrite poser ses mains sur moi. »
J : « Ma fille, je ne vous laisse pas le choix, j’ai été trop gentil jusque là, il est pressant que vous vous mariez. Depuis Pompée... »
Il n’eut pas le temps d’en dire plus qu’un bruit assourdissant se fit entendre et que des bouts d’argile tombent aux pieds de César. A la seconde où César avait prononcé ce nom, Julia était entrée dans un état spectaculaire, elle avait mit un coup mémorable au vase qui lui était à portée de main, tellement qu’il s’en brise en vole et enchaîne tout de suite sur un hurlement à en faire s’effondrer tout Rome.
« _ JE VOUS INTERDIT DE PARLER DE POMPEE !!! »
Elle fini par tomber à genoux pour fondre complètement en larmes, pourquoi ? Par peur, par haine, par honte. Non de sa réaction face à son père, mais par son passé détruit en des milliards de morceau en quelques jours à peine.